| BOOMKAT
Melodium is one man band Laurent Girard whose music seems to draw influence
from all things folktronica. The closest points of reference for Flacana
Flacana would be Tunng, once stripped of vocals or even Hausmeister, but
there are hints at more ambitious composition on the untitled thirteenth
track, which sounds uncannily like a lo-fi bedroom production of a Max
Richter piece. There’s undoubtedly a charm and intimacy to the seventeen
pieces collected here, and the fact that they have such short running
times only adds to the variety and overall quirkiness of the album. While
the tone of Flacana Flacana certainly fits in with the amiable electronic
warmth of the Audio Dregs label, there’s something more distinctly
song-like about these homely vignettes that makes it well worth an hour
or two of your time. Charming.
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XLR8R
The seventh album from France's Laurent Girard, aka Melodium, is all about
minimalism and based mostly around lone piano notes and gently plucked
strings. Simplicity pays off though. The lack of electronic effects allow
the instruments at hand to work with and against one another, giving the
tracks an attractive friction that shows off both Girard's technical and
emotional mastery of his craft. |
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ETHERREAL
Avancer qu'on attendait plus rien de Melodium serait à la fois
injuste et sévère même s'il est vrai que les quatre
derniers albums du Nantais nous avaient déçus. Dès
lors, c'est sans véritable excitation mais avec toutefois une petite
curiosité qu'on pénètre dans Flacana Flacana, huitième
album de Laurent Girard, le troisième pour 2006 et le second pour
cette quinzaine de novembre.
Retrouvant
Audio Dregs, label sur lequel il avait déjà fait paraître
Anaemia en 2004, le Français revient également vers une
electronica instrumentale dans laquelle domine, pour la partie mélodique,
une guitare acoustique souvent entraînante et un piano qui sait
se teinter de consonances mélancoliques (Flacana 05). Entourant
ces deux instruments d'effets divers (souffles, filtres) ou d'ajouts judicieux
(les voix parlées samplées dans Flacana 03, celles plus
enfantines de Flacana 05), Melodium sait aussi superposer les pistes mélodiques
en adjoignant une guitare électrique agissant en léger trémolo
pour un résultat captivant (Flacana 04) ou en slide (Flacana 11),
un Glockenspiel pour accentuer le caractère «enfantin»
d'un morceau (Flacana 05, décidément un des sommets du disque)
ou sa dimension mutine (Flacana 12) ou encore un mélodica (Flacana
08).
La
grande réussite de Flacana Flacana est de parvenir à combiner
cette volonté d'empilement de lignes mélodiques avec une
économie de moyens sans pour autant tomber dans cette complaisance
lo-fi qu'on déplore sur tellement d'autres disques. Par conséquent,
au fur et à mesure que se déroule l'album, on se rend bien
compte que Melodium revient à un niveau qu'il n'avait plus atteint,
selon nous, depuis ses deux premiers albums sur Disasters By Choice (Quiet
Noise Area et A Possible Way of Spending Time). Seul véritable
regret ici : la brièveté des morceaux (2'20 de moyenne pour
dix-sept titres en tout) qu'on aimerait bien, par endroits, voir s'étendre
un peu plus. Cette réserve mise à part, on tient là
un excellent album qui permet au Français de reprendre toute sa
place parmi les meilleurs artistes electronica actuels.
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